Redacción •  Internacional •  02/09/2016

El PIE condena el golpe de Estado en Brasil

El Partido de la Izquierda Europea (PIE) condena la decisión del Senado brasileño de proceder a la destitución de la presidenta Dilma Rousseff. Esta destitución es la Íltima tentativa que se hace para tratar de darle una legitimidad al golpe de Estado que se ha venido organizando estos últimos meses, verdadero crimen contra la democracia que cometen los sectores más corruptos de la vida política brasileña.

El PIE condena el golpe de Estado en Brasil

Ninguna prueba ha sido aportada que pruebe la veracidad de las faltas que se le imputan a la presidenta Dilma Rousseff.  Se sabe hoy que 15 de los 23 ministros del gobierno provisional y el presidente usurpador Michel Temer están siendo investigados bajo la acusación de corrupción y de otros crímenes. Dos tercios de los diputados y senadores en función, los mismos que han votado en favor de la destitución de Dilma Rousseff, se encuentran en la misma situación.

Este golpe de Estado deja a Brasil en manos del sector financiero y de los grandes grupos económicos que no quisieron aceptar su derrota en las últimas elecciones que dieron la victoria a la candidata de las fuerzas de izquierda Dilma Rousseff. Estas fuerzas reaccionarias están haciendo todo para poder llevar de nuevo a Brasil a los tiempos del autoritarismo y por imponer la impunidad.

El PIE condena este golpe de Estado y expresa toda su solidaridad con la presidenta Dilma Rousseff y con las fuerzas de la izquierda que se movilizan y trabajan para crear una nueva alternativa democrática para Brasil.

 

Le Parti de la Gauche Européenne condamne le coup d’Etat contre la présidente Dilma Rousseff

Le Parti du la Gauche Européenne condamne la décision prise par le Sénat brésilien de destituer la présidente Dilma Rousseff. Cette destitution est la dernière tentative de donner un légitimité au coup d’État qui se met se met en place depuis des mois, véritable crime contre la démocratie commis par les secteurs les plus corrompus de la vie politique brésilienne.

Aucune preuve n’a jamais été apporté prouvant la véracité des fautes qui sont reprochés à la présidente Dilma Rousseff. On sait aujourd’hui que 15 des 23 ministres du gouvernement provisoire et le président usurpateur Michel Temer font l’objet des poursuites accusés de corruption et d’autres crimes. Deux tiers des députés et sénateurs en fonction, les mêmes qui ont décidé de la destitution de Dilma Rousseff, se trouvent dans la même situation.

Ce coup d’État met le Brésil entre les mains du secteur financier et des grands groupes économiques qui n’ont pas voulu accepter leur échec aux dernières élections qui ont donné la victoire à la candidate des forces de gauche Dilma Rousseff. Ces forces réactionnaires font tout pour ramener le Brésil aux temps sombres de l’autoritarisme et pour imposer l’impunité de leurs crimes.

Le Parti de la gauche européenne condamne ce coup d’État et exprime toute sa solidarité avec la présidente Dilma Rousseff et avec les forces de gauche qui se mobilisent et qui travaillent pour créer une nouvelle alternative démocratique pour le Brésil.


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